Deux articles sur l’histoire de la Petite Ceinture publiés en 2023 dans la revue Histoire Ferroviaire
Dans les numéros 1 et 2 de la revue Histoire Ferroviaire publiés en 2023 (cliquer ici pour découvrir cette revue), j’ai le plaisir de signer deux articles consacrés, pour l’un à la desserte voyageurs de l’Exposition universelle de 1900 au Champ-de-Mars depuis la Petite Ceinture, pour l’autre à un modèle de locomotive à vapeur conçu pour la desserte de cette exposition. Des lectures utiles pour découvrir les visages des parcours en train de la Petite Ceinture à la fin du XXe siècle et au début du XXe siècle !
La desserte voyageurs de l’Exposition universelle de 1900 au Champ-de-Mars
Le premier article, paru dans le numéro 1 de la revue, présente en détail la desserte voyageurs de l’Exposition universelle de 1900 au Champ-de-Mars depuis la Petite Ceinture et la ligne de Courcelles au Champ-de-Mars. Il comporte de nombreux documents inédits ainsi que des infographies présentant le plan des installations de la gare terminus du Champ-de-Mars et la carte des services exploités pendant l’Exposition. Cette carte inclut les horaires de passage aux principales stations.
L’année 1900 représente l’apogée de la fréquentation des trains de voyageurs de la Petite Ceinture et une étape importante de l’histoire du service circulaire. La connaissance du contexte technique et historique de ce succès est utile pour analyser les raisons de l’échec du service circulaire à devenir le complément du Métro au lendemain de l’Exposition. Par ailleurs, la desserte de l’Exposition joue le rôle de période charnière pour les chemins de fer urbains entre le XIXe siècle, dominé par la traction vapeur, et le début du XXe siècle où la traction électrique prend son envol.
Cet article de vingt-deux pages aborde les points suivants :
- La nécessité de disposer d’une desserte ferroviaire importante pour permettre le succès de l’Exposition,
- La construction de la ligne de Courcelles au Champ-de-Mars et de la ligne des Invalides à Versailles-Rive Gauche pour en améliorer la desserte,
- Les services urbains sur l’Exposition,
- les trains de plaisir de la Compagnie du Nord,
- Les installations et l’exploitation de la gare terminus du Champ-de-Mars,
- Le matériel roulant des services urbains sur l’Exposition,
- L’incidence de l’Exposition sur l’exploitation de la Petite Ceinture,
- L’incidence sur l’exploitation des grandes gares terminus parisiennes,
- Les raisons pour lesquelles l’année 1900 peut être considérée comme une année charnière dans l’histoire des chemins de fer urbains.
À noter que le numéro 1 de la revue Histoire Ferroviaire comporte également un article présentant le matériel électrique assurant la navette de l’Exposition entre le Champ-de-Mars et les Invalides pendant l’Exposition de 1900. Cette navette, contemporaine des débuts du Métro parisien, marque les débuts de la traction électrique sur les lignes ferroviaires franciliennes.
Vous pouvez lire les premières pages de l’article concernant la desserte voyageurs de l’Exposition universelle de 1900 au Champ-de-Mars en cliquant sur l’image ci-dessous.
Les locomotives Ceinture 030 T 21 à 35
Afin d’étoffer le parc de locomotives à vapeur assurant la traction des trains circulaires pendant l’Exposition universelle de 1900, la Compagnie du Nord construit pour le chemin de fer de Ceinture les locomotives de la série 21-35. Le numéro 2 de la revue Histoire Ferroviaire contient un article consacré à ces machines, qui s’appuie notamment sur les archives de la Compagnie du Nord. Cet article présente les choix techniques réalisés et justifie la filiation de ces machines avec celles de la Compagnie de l’Ouest, qui assuraient à la fin du XIXe siècle la traction des trains de la ligne d’Auteuil et des trains circulaires, ainsi que celle de trains de banlieue des gares de Paris-Saint Lazare et de Paris-Montparnasse. Il décrit leur carrière et montre preuve à l’appui que ces machines furent également utilisés pour les manœuvres de rames voyageurs et marchandises dès leur mise en service. Il présente également comment leur esthétique ou design a pu être influencée par le dessin des locomotives britanniques de l’époque assurant des services urbains, notamment à Londres.
Cet article de seize pages complète la page de ce site consacrée à ces locomotives.
Comment lire ces articles
Les deux numéros de la revue Histoire Ferroviaire contenant ces articles peuvent être reçues contre une adhésion pour l’année 2023, rétroactive à partir du 1er janvier 2024, au Groupe d’Études pour l’Histoire Ferroviaire, qui les publie. Cliquer ici pour adhérer au GEHF. Cette association est constituée uniquement de bénévoles, y compris les auteurs des articles.
Publications antérieures
Ces articles font suite à ceux que j’ai publiés précédemment dans la revue Rails d’Autrefois :
- Dans le hors-série numéro 2 concernant les voitures à impériale et publié en 2014, un article sur les voitures à impériale ouverte et à impériale fermée qui circulèrent sur la Petite Ceinture jusqu’en 1900,
- Dans le numéro 10 paru en novembre 2014, un article sur les fourgons de marchandises du Chemin de fer de Ceinture,
- Dans les numéros 11 et 12 parus en 2015, un article sur les voitures des trains du service circulaire conçues en 1896,
- Dans le numéro 13 paru en mai 2016, un article sur les locomotives 230 T de la série 51 à 65 (18 pages).
- Dans le numéro 14 paru en novembre 2016, un article sur l’éphémère tracé de la Petite Ceinture sur les boulevards des Maréchaux au nord de Paris pendant les travaux de suppression des derniers passages à niveau, en 1887-888,
- Dans le numéro 17 paru en juin 2018, un article sur la circulation sur la Petite Ceinture d’un canon sur rail américain pendant la Première Guerre mondiale,
- Dans le numéro 19 paru en juin 2019, un article sur les fourgons à bagages des trains du service circulaire,
- Dans le numéro 21 paru en juin 2020, un article sur les voitures de 1re classe à trois compartiments des années 1880,
- Enfin, dans le numéro 25 paru en juin 2022, un article sur la desserte marchandises de l’Exposition universelle de 1900 au Champ-de-Mars.
Bruno Bretelle.